Mes premiers couteaux Swiza

Les voili les voilou ils sont arrivés !

Commandés directement sur le site SWIZA, ils sont arrivés en moins d'une semaine chez moi.

Le D01




Le D02




Le D03




Le D04




Mes premières impressions :

- ils sont "frais" de part leur couleur, un rouge clair tendant vers le framboise, de part la pureté de leur ligne, de part leur design fluide. Pour info, le design a été assuré par le société "Estragon" à Zurich : http://www.estragon.ch/home/swiza-swiss-knife/
(la couleur rouge-tendance framboise n'est pas très bien restitué ici sur les photos prises à la lumière artificielle)

- ils ont une bonne prise en main, la forme générale y fait beaucoup

- ils sont tout simplement beaux et ils restent très "suisses" LOL !

Ces 4 premiers modèles sont des couteaux basiques, tout comme il en existait autrefois au début du couteau suisse vers les années 1900. On peut supposer que la gamme s’étoffera avec le temps...

Je me suis attardé sur le D03, donc le modèle le plus complet à tire-bouchon. A première vue on constate que la lame coupe pratiquement comme un rasoir, de plus elle possède un blocage en position ouverte (il faut appuyer sur la croix suisse pour la refermer) , le poinçon est un véritable et redoutable scalpel, l'ouvre-boîte est beaucoup plus grand que ceux que l'on connait (enfin on n'abimera plus les cotes en ouvrant une boite !), le décapsuleur-tournevis semble mieux adapté aux capsules actuelles mais ne possède pas de blocage sous la pression en mode d'utilisation tournevis et c'est plutôt dommage, le tire-bouchon semble aussi mieux étudié et plus long qu'à l’accoutumée, enfin la pince à épiler qui, tout en reprenant le design et l'implantation (accroche intérieure) de Wenger, est à présent beaucoup plus longue et possède des bouts biseautés.
La plupart des outils/lame possèdent des onglets recto/verso ou droitier/gaucher. Certains "crieront au scandale" en imaginant par avance que les onglets vont se remplir de pâté ou de fromage coulant, pas moi car, d'une part avec un minimum de dextérité, on y arrive très bien, d'autre part la préhension des outils en est grandement facilitée. Quoi qu'il en soit même un onglet non débouchant peut se remplir de matières moles et dans tous les cas faudra nettoyer le couteau !

On remarquera les absences de
- l’anneau "porte-clés" traditionnel, à titre perso je ne lui ai jamais trouvé une grande utilité, de plus il avait la fâcheuse tendance à se coincer sous le poinçon lors de sa  fermeture, mais certains le regretteront peut être.
- le cure-dents, qu'à titre personnel je regrette vraiment, mais qui fut beaucoup décrié par d'autres pour son manque d’hygiène évident.

Les cotes sont douces au toucher et, comme autrefois chez Wenger, recouvrent au moins partiellement les platines extérieures. Le toucher est semblable aux séries Wenger Soft-Touch.

Les platines sont toutes en inox ! Ce dernier point est important et c'est pour moi un réel gage de qualité du couteau : Swiza n'a pas "mégoté", le client en a pour son argent !

Coté conditionnement, en revanche, sans vouloir faire de peine à nos amis de Swiza, très franchement c'est à revoir ! Si le concept d'un emballage léger et en partie transparent est plutôt sympathique et innovant, le plastique utilisé est beaucoup trop fragile et cassant, au point qu'il ne résiste pas au transport par la poste dans une enveloppe à bulle (pourtant de qualité)... Sur 4 couteaux reçu, 3 boites cassées... Ce point est important, non seulement en terme d'image de marque, mais aussi pour les collectionneurs soucieux de posséder "la boite d'origine".
On notera aussi l'absence de notice... Bien que peu la lisent, elle a néanmoins son utilité, surtout pour un couteau passant au lave-vaisselle !

Vraiment "pas cool" :





Comme dit plus haut, il s'agit de premières impressions, restera à tester la chose de façon plus sérieuse, mais en attendant, détaillons un peu plus...

L'allure générale : une forme générale proche du "Thiers" le dernier couteau à droite, c'est un 95 mm comme son ancêtre le "Swiss Professional" (le 2ème), le Swiza reste aussi voisin de l'alox modèle 1961 de 93 mm (le premier), en terme de gamme.





La lame : d'une longueur de 75 mm, elle dépasse légèrement l'alox à la fois en longueur mais surtout en hauteur. Chez Swiza toutes les lames sont numérotées afin d'assurer une meilleure traçabilité dans le temps, toutes les lames sont aussi auto-bloquées une fois ouvertes, même sur des modèles plus simples.





Le poinçon/alésoir : redoutable ! Il coupe mieux que celui d'un alox, il est moins long, plus large et plus fin en épaisseur. Attention, il est fait d'un acier-inox spécial, prévu pour des matériaux tel le cuir ou les bois tendres, pas pour les bois durs (risque de casse).





L'ouvre-boîte/petit tournevis : Ca c'est un ouvre-boîte avec lequel on ne craint plus d'abimer les cotes ! Il est long, large et très coupant (faudra s'y habituer) !





Le décapsuleur/tournevis : le petit crochet prévu pour se positionner sous un des "créneaux" d'une capsule est plus prononcé/recourbé, de sorte qu'il semble plus efficace, mais je n'ai pas encore testé. En revanche je crois que je regretterai longtemps le fait que le tournevis ne dispose pas d'un blocage de sécurité...





Le tire-bouchon : Là, "y a pas photo" ! Il ne peut qu'être meilleur... Plus long, 5 spires, légèrement conique... Toute une étude réalisée avec des sommeliers...




Voila, c'est fini !

Reste à présent à tester le bébé en situation réelle...
 

Pour que tout ira pour les couteaux si bien comme pour les montres de SWIZA.

J'ai une sur ma table de bureau, elle est magnifique:

bravo pour ta review tres complète.
J'ai un DO3 acheté à Dieppe l'été dernier, je n'ai pas la boite et je ne l'ai utilisé qu'une seule fois pour manger..

un petit Swiza acheté cet été à Lausanne, le modèle D01 AllBlack
il est livré dans un étui qui ressemble plus à un étui a lunette qu'a un étui à couteau.

il est superbe !